Le congé de naissance est accessible :
Pour bénéficier des indemnités, il faut être affilié à une mutualité et, le cas échéant, à une Caisse d’assurances sociales si vous êtes indépendant.
Idéalement, vous avertissez votre employeur ou votre Caisse d’assurances sociales avant l’accouchement, en indiquant votre souhait de prendre un congé de naissance. Après la naissance, pensez à fournir rapidement les documents justificatifs (l’acte de naissance et éventuellement une preuve de cohabitation).
Si vous êtes salarié, contactez aussi votre mutualité pour introduire votre demande d’indemnités sans attendre.
Tout dépend de votre statut professionnel.
En tant que salarié, vous devez avertir votre employeur dès que possible, idéalement par écrit. Il faudra ensuite fournir un extrait d’acte de naissance de l’enfant, ainsi que, dans certains cas, d’autres documents qui prouvent la filiation (par exemple, un extrait du registre de la population si vous êtes coparent reconnu sans lien biologique).
En tant qu’indépendant, vous devez introduire une demande de congé de naissance auprès de votre Caisse d’assurances sociales. Cette demande doit être faite dans les 3 mois qui suivent la naissance. Pour éviter tout retard de paiement, pensez à rassembler les documents nécessaires rapidement.
Que vous soyez salarié, fonctionnaire ou indépendant, le congé de naissance pour un père ou coparent est de 20 jours maximum (ou 40 demi-jours).
Ces jours peuvent être pris en une seule fois ou répartis de manière plus souple : par exemple, quelques jours au moment de la naissance et le reste plus tard. La seule contrainte est qu’ils doivent être consommés dans les 4 mois calendrier à partir du jour de l’accouchement.
Bon à savoir ! Si vous ne prenez pas tous vos jours de congé de naissance dans ce délai, ils sont perdus. Il n’est pas possible de les reporter ni de les convertir en indemnités.
Le congé de naissance est limité à 20 jours. Cependant, vous pouvez envisager :
N’hésitez pas à anticiper et à prévoir votre organisation bien à l’avance.
Chaque famille est unique, c’est pourquoi nous ne donnons ici que des règles générales. D’autres cas de figure et particularités peuvent être pris en compte pour votre famille (ex : dans le cas d’une adoption…).
Vous vous lancez dans l’aventure de la parentalité ? Nous vous invitons à vous renseigner dès que possible auprès de votre employeur ou Caisse d’assurances sociales et auprès de votre mutualité afin de ne pas être pris de court.
Vous serez alors bien préparé et serein pour envisager l’arrivée de votre petite merveille.
Durant le congé de naissance, vos revenus dépendent de votre statut.
Les 3 premiers jours de votre congé sont payés à 100 % par votre employeur. Vous conservez donc l’intégralité de votre salaire habituel.
Pour les 17 jours suivants, votre mutualité vous verse des indemnités équivalentes à 82 % du salaire journalier brut plafonné. Un précompte professionnel de 11,11 % est retenu sur ces indemnités.
L’indemnité est payée en une fois, après avoir pris l’ensemble de votre congé. Si vous fractionnez vos jours, elle vous sera versée après la prise du dernier jour.
Pour plus de détails, contactez votre mutualité et introduisez votre demande d’indemnités sans tarder.
En tant qu’indépendant, vous bénéficiez d’une allocation de paternité de 103,53 € par jour ou 51,77 € par demi-jour. L’allocation est octroyée par votre Caisse d’assurances sociales, en une seule fois à la fin du mois suivant celui où les congés se terminent.
Vous pouvez aussi bénéficier de max 8 titres-services gratuits pour vous aider dans les tâches ménagères. C’est un petit coup de pouce bienvenu pour alléger votre quotidien après l’arrivée de bébé.
Vous trouverez davantage d'informations sur les sites internet :