Loin d'être un événement rare, la fausse couche touche 1 grossesse sur 4. La plupart des femmes en font au moins une, peut-être même sans s’en apercevoir.
Une réalité souvent minimisée, voire cachée, laissant les femmes seules face à leur chagrin et à leurs interrogations. Il est temps de briser le silence et d'aborder cette expérience avec compassion et compréhension pour mieux guérir.
Clara : "En parler m’a soulagée. Je me suis sentie moins seule dans ma douleur. Quand j’ai commencé à parler de l’arrêt de ma grossesse autour de moi, les langues se sont déliées. Je me suis rendu compte que je n’étais pas seule à avoir vécu cette épreuve. J’ai appris qu’une voisine avait vécu une grossesse extra-utérine, qu’une amie avait perdu son premier enfant à 3 mois de grossesse avant d’avoir sa fille et que ma grand-mère avait aussi fait une fausse couche".
Les causes d'une fausse couche sont multiples et souvent dues à des anomalies chromosomiques du fœtus.
Dans la plupart des cas, elles surviennent au cours du premier trimestre de grossesse, spontanément et sans que la femme n'ait pu faire quoi que ce soit pour l’empêcher.
Les symptômes d'une fausse couche peuvent varier d'une femme à l'autre, mais incluent généralement :
Si vous présentez ces symptômes, il est important de consulter votre médecin ou sage-femme pour confirmer le diagnostic et recevoir le soutien médical et émotionnel nécessaire.
En cas de fausses couches à répétition (trois d’affilée), un bilan sera effectué avec votre médecin, pour comprendre la cause et mettre en place un traitement approprié.
Loin d’être un simple "accident de parcours", c’est un réel déchirement pour les personnes qui vivent cette épreuve. Espoirs brisés et rêves qui s’envolent avec la perte de ce bébé attendu.
"Qu’ai-je fait de mal ? Pourquoi nous ? ", toutes ces questions ont traversé l’esprit de Laura lorsque le verdict est tombé. "J’ai ressenti comme un coup de tonnerre quand le médecin nous a annoncé lors de la première échographie que son cœur ne battait pas".
Elle nous explique : "Pas encore un bébé ni un « rien du tout » mais il a bien été là pour nous. Nous avions des projets pour notre futur à trois. Faire le deuil de cette grossesse a été difficile. J’ai ressenti de la culpabilité, de la colère et beaucoup de tristesse. Avec le temps, de la patience et l’amour de nos proches, nous nous sommes relevés de cette épreuve".
Le chagrin à la suite d’une fausse couche est immense et légitime. Il n'y a pas de "bonne" façon de le vivre, et chaque femme a besoin de son propre temps et de ses propres ressources pour se reconstruire.
Voici quelques pistes pour vous aider à avancer sur ce chemin de guérison :
Cet article n’a pas pour vocation de se substituer à un avis médical. Si vous avez des doutes ou que vous posez des questions, n’hésitez pas à :